CÉLÉBRATION DU SACREMENT DES MALADES
1. La préparation du sacrement des malades
La préparation de la célébration est confiée aux membres de la pastorale des malades et aux familles. Elle peut comprendre plusieurs temps selon l'état du malade et l'urgence de la situation.
La méditation personnelle est le plus souvent celle du passage de l'Évangile dans lequel Jésus se trouve auprès des malades (Luc, 6, 19). L'accompagnateur explique la signification de l'imposition des mains et de l'onction. Des chants et des textes peuvent être choisis pour rendre la célébration plus vivante. Beaucoup souhaitent donner un air de fête à ce jour: en apportant des fleurs, de l'encens ou en aidant le malade à se faire beau. Sauf si, bien sûr, le malade souhaite donner à ce jour un air d'intimité qu'il convient de respecter. Les membres de la famille peuvent alors se relayer à son chevet.
2. La célébration du sacrement
L'essentiel de la célébration consiste en :
L'imposition des mains, geste qui appelle la descente de l'Esprit saint et se fait en silence
L'onction faite sur le front et les mains du malade avec l'huile des malades.
Cette onction est accompagnée d'une prière. Le prêtre dit " N., par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint" et la personne répond : "Amen". "Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'il vous sauve et vous relève". "Amen".
Lecture du texte de l’épître de l’apôtre Jacques (Jc V, 14-15).
Recevoir le sacrement des malades est émouvant pour le malade lui-même et pour son entourage.
Le sacrement de l'onction des malades est célébré par un prêtre. Ni les diacres ni les laïcs ne peuvent exercer ce ministère (code de droit canonique, canon 1003 § 1).
Un malade qui a reçu l'onction et recouvre la santé peut, en cas de nouvelle maladie grave, recevoir de nouveau ce sacrement. Au cours d'une même maladie, le sacrement peut être réitéré en cas d'aggravation.
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